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 la fille de G'Kar, chapitre 4

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MessageSujet: la fille de G'Kar, chapitre 4   la fille de G'Kar, chapitre 4 EmptyLun 13 Déc 2004, 09:20

Babylon 5, six mois plus tard. Le Z˚calo.

A cette heure de l’après-midi, le Z°calo grouillait de monde, on avait l’impression que toutes les races de la galaxie s’étaient données rendez-vous pour acheter, vendre, marchander ou simplement discuter. Lennier adorait cet endroit, il était parfait pour qui était un observateur de la nature « humaine », il avait vécu toute sa vie reclu au Temple et pour mieux aider Delenn, il venait souvent s’y promener. Il regardait la vie autour de lui avec une attention digne d’un entomologiste et quand il rentrait ensuite, c’était pour rédiger de longues notes sur ses observations du jour.

Sa mission et sa routine coïncidaient de façon parfaite, car celle qui avait l’âme Satai passait elle aussi de longues heures au Z°calo. Au début, Lennier avait songé qu’elle lui faisait penser aux femmes de l’ambassadeur Mollari ; celles-ci étaient venues en visite et il avait vite compris pourquoi l’ambassadeur était toujours à court de crédits. Mais elle semblait s’être assez vite lassée de « dévaliser les boutiques » (encore une bizarrerie du langage humain) et depuis, elle passait son temps à compulser des écrits, des cartes de l’espace, assise à une table de son café favori. Il avait trouvé le moyen de se renseigner sur ce qu’elle lisait et en avait fait un rapport détaillé à Delenn. Celle-ci avait froncé le front, et avait demandé à ce qu’il reste vague là-dessus dans ses communications hebdomadaires avec Minbar.

Elle avait souvent l’air sombre et il ne la voyait que peu sourire, sauf quand Garibaldi venait s’asseoir quelques instants à sa table ou -plus rarement- quand elle croisait l’ambassadeur Mollari et son attaché, Vir Cotto. Son père adoptif semblait l’éviter ou ne manifester qu’une indifférence froide à son égard. Lennier avait tenté de comprendre ce qui avait changé leurs rapports à ce point, sans trouver de réponse. G’Kar non plus n’avait pas l’air heureux bien que la famine fut entièrement résorbée sur Narn et que les nouvelles semences importées de Minbar et Proxima 3 promettaient de belles récoltes.

Na’Toth était revenue d’exil et assistait l’ambassadeur lors des nombreuses réunions diplomatiques, mais elle se tenait à l’écart, ne fréquentant que les Narns habitant la station.

Absorbé par ses réflexions, il se fit surprendre.

NA’LAK : suivez-moi.

LENNIER : je vous demande pardon ?

NA’LAK : suivez-moi ou je fais un esclandre. Vous n’avez pas envie de vous faire remarquer monsieur Lennier, n’est-ce pas ?

Lennier sentant qu’elle était sérieuse, la suivit sans un mot, jusqu’aux appartements privés du Minbari. Il soupira puis tapa son code pour ouvrir la porte et la laisser entrer.

NA’LAK : et maintenant, je veux une explication, ça fait des mois que vous m’observez de loin, sans jamais m’adresser la parole. Vous vous êtes renseigné sur mes lectures, en quoi celà intéresse-t-il Minbar ?

LENNIER (fort embarrassé, tâchant d’esquiver les questions bien trop directes de Na’Lak) : mon travail pour Delenn nécessite que je m’intéresse aux us et coutumes des différentes races de la station, je suis désolé de vous avoir importuné, cela ne se reproduira plus.

NA’LAK : et qui Delenn enverra-t-elle pour continuer votre mission ? Ne me prenez pas pour une idiote, je sais parfaitement que je suis sous surveillance continue : vous, les Centauris, Garibaldi, le docteur, les Narns... et Kosh. Je suis fatiguée monsieur Lennier.

Lennier s’inclina de façon respectueuse.

LENNIER : je vous prie d’accepter toutes mes excuses, je vous l’ai dit, cela ne se reproduira plus. Maintenant, si vous voulez bien partir, j’ai du travail à faire.

NA’LAK (ironique): un rapport pour Minbar ? Et qu’allez-vous mettre dans ce rapport ?
« Envoyez quelqu’un d’autre, elle m’a découvert » ?

Lennier prit une grande inspiration, il enfreignait des ordres des plus stricts mais comment faire autrement ?

LENNIER (très vite, dans un souffle): vous êtes en grand danger, ne me forcez pas à renoncer à ma mission. Je n’en dirai pas plus, n’insistez pas.

Elle lut la détermination dans ses yeux et quitta la pièce sans un mot.
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Babylon 5, secteur des aliens, plus tard dans la journée.

Na’Lak entra dans le sas qui commandait l’ouverture de l’entrée du secteur des aliens, un masque respiratoire était en effet indispensable pour se rendre sans suffoquer dans les quartiers de différentes races dont l’atmosphère aurait tué un Terrien ou un Minbari en moins de trente secondes. Elle ajusta le masque et se dirigea sans hésiter vers les quartiers de l’ambassadeur Kosh. Depuis son retour, il avait refusé toutes ses demandes d’entretien mais elle avait réussi à savoir quand la réunion du conseil de Babylon 5 serait terminée. Il ne tarderait plus désormais, elle avait des questions à lui poser et cette fois, il allait l’écouter et lui répondre.

L’ombre gigantesque de Kosh se profila dans le couloir et Na’Lak sentit sa détermination faiblir à mesure que sa peur grandissait.

Kosh se trouvait enfin face à elle. Des lumières clignotèrent sur sa carapace étrange et sa voix comme désincarnée résonna avec violence dans le long corridor.

KOSH : partez !

NA’LAK : non, pas cette fois, je veux des réponses. Qui suis-je ?

KOSH : partez !

NA’LAK : vous êtes le seul à savoir, dites-le moi... je vous en prie !

KOSH : non.

NA’LAK : je suis une de vos expériences qui a raté c’est ça ? Et ça vous ennuie d’avoir sous les yeux la preuve que les Vorlons ne sont pas infaillibles ?

KOSH (les lumières clignotèrent de plus belle): ne croisez plus ma route.

NA’LAK (très en colère) : alors dites-moi ce que je veux savoir ? Qui je suis ? Et que voulez-vous ?

Une lumière jaillit de la carapace de Kosh et s’en alla frapper Na’Lak qui hurla à travers son masque, son corps tendu à l’extrême par la souffrance infligée. Cela ne dura qu’une dizaine de secondes mais pour Na’Lak, ce fut une éternité. La lumière soudainement disparut et elle tomba à terre comme une marionnette dont on aurait coupé les ficelles.

KOSH : ne posez plus ces questions. Jamais.

Il s’en alla, la laissant par terre, comme morte.
______________________________________________________________________________
Quartiers de G’Kar, une heure plus tard.

L’ambassadeur marchait de long en large, s’arrêtant juste pour contrôler le pouls de Na’Lak étendue sur son lit, livide. Il aurait dû faire appel au docteur Franklin mais son expérience avec Kosh montrait que le rayon provoquait une douleur intense mais qu’il n’était pas mortel, Kosh n’était pas un assassin, pas encore du moins. Les humains étaient bien plus fragiles que les Narns et quoi qu’elle fût réellement, elle subissait les conséquences de sa métamorphose. Sa respiration, son pouls étaient irréguliers et de temps à autre, des convulsions la prenaient encore.

G’Kar se sentait bizarrement responsable. Quand il l’avait embrassée, il s’était rendu compte avec horreur que Na’Toth avait vu juste et qu’il avait perdu la raison, un peu plus et il aurait couché avec sa propre fille ! Il s’était arraché à l’étreinte de ses bras et avait fui. Il n’y avait pas d’autres mots pour qualifier sa conduite, il avait pris la première navette pour Narn et y était resté un mois entier au grand désarroi de ses compatriotes, privés de leur représentant sur la station. Il avait passé du temps avec sa femme, avec sa famille, sans parvenir à oublier l’humaine aux cheveux noirs. Son épouse s’était bien rendue compte qu’il y avait un problème mais sans oser demander ce qui n’allait pas. Elle lui avait offert le silence dont il avait tant besoin pour remettre de l’ordre dans sa vie et il lui en était reconnaissant.

A son retour, il avait pris un soin extrême à ne jamais rester seul avec Na’Lak. Elle semblait avoir compris et avait évité sa compagnie. Il avait chargé les autres Narns de Babylon 5 de garder un oeil sur elle, et ils lui avaient rapporté les dîners hebdomadaires avec Mollari, les promenades avec Vir dans les jardins et les nombreuses visites de la jeune femme chez Garibaldi. Bien qu’il ne daignât pas l’admettre, la jalousie le rongeait et ces cinq derniers mois, il lui semblait avoir été prisonnier d’un enfer intérieur où il imaginait toutes sortes de choses. Il ne craignait plus Mollari, encore moins Vir Cotto, mais Garibaldi... elle passait beaucoup de temps avec lui et on les voyait souvent rire aux éclats et ça, ça lui faisait plus mal que n’importe quel dîner aux chandelles avec Londo.

Naturellement, lui, de son côté, ne s’était pas privé de reprendre sa vie de « célibataire », en fréquentant de jolies humaines, conquêtes d’une nuit que Na’Lak croisait souvent au petit matin lorsqu’elle partait prendre son petit déjeuner au Z°calo. Elle ne lui avait pas fait de scène mais le saluait d’un glacial « Bonjour, père » et portait ses poings gantés de cuir noir à hauteur de sa poitrine. Il répondait de même et c’était à peu près tout ce qu’ils s’étaient dits ces six derniers mois. Il s’assit sur le lit, toucha son front mouillé de sueur et l’entendit gémir un peu. Il lui donnait encore une demie-heure pour se réveiller ou il appellerait le docteur, tant pis pour les questions gênantes.

Quand Kosh était finalement revenu sur la station, G’Kar avait tout tenté pour obtenir un entretien avec l’ambassadeur au sujet de Na’Lak. A bout de patience, il s’était introduit dans ses quartiers -il pourrait toujours se reconvertir en cambrioleur si sa carrière battait de l’aile- et l’avait attendu. La réaction de Kosh avait été plus calme qu’il ne s’y serait attendu, il lui avait opposé une fin de non-recevoir et quand G’Kar avait insisté -assez lourdement- lui aussi était entré dans la lumière blanche et il avait cru en mourir. Il aurait dû en parler avec Na’Lak, lui dire de ne pas approcher Kosh mais quand il l’avait vue sortir des appartements de Garibaldi tard le soir...

Na’Lak bougea, G’Kar s’asseyait sur le lit pour prendre son pouls une fois de plus quand elle ouvrit les yeux, se redressa et émit un son si effrayant que G’Kar se rejeta en arrière, épouvanté. Si l’enfer avait eu un son, ç’aurait été celui-là, comme si des millions de voix unies en une seule exprimaient toute l’horreur et le désespoir des ténèbres en un grincement douloureux. Ce fut l’espace d’un instant, un instant seulement et Na’Lak reprit conscience.

NA’LAK : G’Kar ? (voyant sa figure décomposée par la terreur) Qu’est-ce qui se passe ? J’étais allée confronter Kosh et... je ne me souviens plus.

Elle se leva et alla vers lui, inquiète de ce silence mais il recula.

G’KAR : tu as parlé et... mais peut-être est-ce un effet du rayon, j’ai été surpris, c’est tout.

NA’LAK : j’ai dit quelque chose ? Qu’est-ce que c’était ?

G’KAR (d’une voix blanche): je n’ai jamais rien entendu de semblable, c’est indescriptible Na’Lak et je ne crois pas que ce soit du Vorlon.

NA’LAK : Kosh. Je sais que c’est difficile à dire sous sa carapace mais... il avait l’air presque effrayé, je ne pensais pas qu’un Vorlon puisse éprouver de la peur.

G’Kar évita son regard.

NA’LAK (avec un sourire amer) : je vois qu’il n’est pas le seul. (plus agressive) Je vais vous simplifier l’existence, ambassadeur : je renonce à la nationalité narn, à l’immunité diplomatique que vous m’avez accordée et à l’honneur de faire partie de votre famille. Cela vous convient-il ? (un silence) Et s’il vous faut donner une explication, dites que je couche avec Mollari !

G’KAR : tu parles comme une enfant trop gâtée, qui fait un caprice. Sans la protection de mon nom, tu ne pourras pas rester sur la station. Je te rappelle que personne n’ayant pu t’identifier, tu es considérée comme apatride et par conséquent, indésirable. Tu n’auras pas de papiers d’identité, pas de passeport stellaire, pas de toit ni d’argent, alors, réfléchis bien Na’Lak, est-ce cela que tu veux ?

NA’LAK : ce que je veux, je ne puis l’obtenir, vous le savez. Vous pensiez avoir une dette envers moi, je vous en délivre. J’ai su que c’était vous qui m’aviez sauvé, que vous aviez pris de gros risques pour moi, perdu deux de vos hommes. Une vie pour une vie ambassadeur... vous ne me devez rien.

G’KAR (en colère): c’est Garibaldi qui t’a dit cela ? Il n’en avait pas le droit.

L’orage qui couvait entre eux depuis six mois éclata soudainement avec une rare violence.

NA’LAK : je suis fatiguée qu’on me dénie le droit de connaître la vérité sur mon passé, fatiguée qu’on me manipule ou qu’on me prenne pour une idiote ! Kosh a peur, Mollari m’étouffe d’attentions pour mieux m’endormir, le docteur m’inflige test sur test à chaque visite médicale, Michael me fait surveiller par sa police et Lennier joue les anges gardiens, si je crois ce qu’il affirme, ce qui est loin d’être le cas.
Mais vous... vous êtes bien le pire de tous !

G’KAR : épargne-moi une scène et baisse le ton, veux-tu ?

NA’LAK : je veux crever l’abcès ici et maintenant, que ça vous plaise ou non, je m’en fiche! Croyez-vous que j’ignore la véritable raison du prétendu exil de Na’Toth sur la planète-mère ? Vous l’y avez envoyé pour enquêter à mon sujet mais elle n’a rien trouvé, n’est-ce pas ? Non, je n’ai pas espionné vos communications, Londo s’est fait un plaisir de me fournir toutes les preuves de votre duplicité !

G’KAR (hurlant): ma duplicité ? Si c’est cela que tu penses de moi, je crois en effet que nous n’avons plus rien à nous dire !

NA’LAK (avec une rage froide) : Casserez-vous le contrat ?

G’KAR : ce sera fait dans une heure, si tu veux prendre tes affaires et une navette en partance, tu as intérêt à te dépêcher avant que ton passeport diplomatique n’expire.

Elle le salua à la manière Narn et quitta la pièce. G’Kar attrapa une bouteille et la jeta contre la porte.

G’KAR : que les Ombres t’emportent !
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MessageSujet: suite   la fille de G'Kar, chapitre 4 EmptyMer 15 Déc 2004, 16:12

Babylon 5, deux jours plus tard, à une réunion du conseil.

SINCLAIR : et bien je crois que pour une fois, la séance a été constructive, mesdames et messieurs les ambassadeurs, si vous en êtes d’accord, je vous propose d’aller conclure la signature de ce traité de libre-échange devant une bonne table. Nous avons dressé un buffet dans la pièce d’à côté.

MOLLARI : voilà qui est bien parlé ! Mon estomac crrie famine, je vais pleurrer pour obtenirr quelques miettes de Minbarr et de la Terrre...

G’KAR (de mauvaise humeur): très amusant, Mollari, mais jeûner un peu ne vous ferait pas de mal... disons, jusqu’à la mort ?

Mollari le fusilla du regard mais ignora l’insulte. Se tournant vers Sinclair, il l’apostropha de façon à ce que tout le monde entende ce qu’il avait à dire.

MOLLARI : je voudrrais déposer une plainte contrre l’ambassadeurr G’Karr, commandant Sinclairr.

SINCLAIR (soupirant) : le conseil est terminé, ambassadeur, il faudra attendre le prochain, c’est à quel sujet cette fois ?

MOLLARI : ne me prrenez pas de haut, commandant, c’est trrès sérrieux, je soupçonne ce barrbarre de séquestrrer sa prroprre fille dans ses quarrtiers.

G’KAR (indigné) : c’est l’accusation la plus ridicule que j’aie jamais entendu !

SINCLAIR : expliquez-vous, ambassadeur Mollari.

MOLLARI : nous avions rrendez-vous hierr au soirr, comme toutes les semaines, au Z°calo pour dîner et elle ne s’est pas montrrée. Je suis allé à ses apparrtements mais perrsonne n’a rrépondu.

DELENN : avez-vous prévenu monsieur Garibaldi ?

MOLLARI : elle aurrait pu oublier, passer la soirrée avec quelqu’un d’autrre, je ne voulais pas fairre toute une histoirre pour rrien. Vous connaissez les femmes... Mais Virr m’a glissé un mot tout à l’heurre, il ne l’a pas trrouvée et je m’inquiète commandant.

SINCLAIR : je suis sûr qu’il y a une explication, n’est-ce pas G’Kar ?

G’KAR (glacial): je n’ai rien à vous dire, j’ignore où elle se trouve. Demandez à votre chef de la sécurité, elle passe le plus clair de son temps avec lui.

SINCLAIR (activant son communicateur) : Michael ? On a un problème, Na’Lak est introuvable, l’auriez-vous vue par hasard ?

(voix de) GARIBALDI : je suis à sa recherche depuis ce matin, commandant, nous devions nous retrouver dans mes quartiers et elle n’est pas venue. Nul ne semble l’avoir vue depuis près de 48 heures. J’allais ouvrir ses quartiers si toutefois l’ambassadeur G’Kar m’accorde sa permission.

SINCLAIR : G’Kar ?

Il fit un signe d’assentiment.

SINCLAIR : nous arrivons Michael, attendez-nous.
______________________________________________________________________________
Babylon 5, dans le secteur vert des ambassadeurs, devant la porte de Na’Lak.

MOLLARI : s’il a donné sa perrmission d’entrrer, c’est qu’elle n’est pas là, je suggèrre d’aller perrquisitionner chez G’Karr ou chez Na’Toth.

G’KAR : si ça peut le faire taire, vous pourrez même perquisitionner chez chaque Narn de la station, je n’ai rien à cacher, sachez-le !

Avec un soupir, il tapa le code d’ouverture de la porte et laissa entrer Garibaldi en premier.

GARIBALDI : nom de D... ! Ne touchez à rien et prévenez le docteur, vite !

G’Kar, Mollari et Sinclair se précipitèrent et étouffèrent un cri. Les quartiers de Na’Lak avaient été totalement dévastés, du sang avait giclé sur les murs et sur le sol, derrière le brasero renversé gisait un corps de femme, vêtue de la tenue des disciples de G’Quan, la tête réduite en bouillie par une des masses d’armes narn qui auparavant décorait le mur. G’kar, choqué, ne bougeait pas, comme figé sur place par l’affreuse vision. Mollari poussa un cri de rage et se jeta sur le Narn.

MOLLARI (tentant de l’étrangler) : vous l’avez tuée ! Vous n’êtes qu’un animal !

Garibaldi et Sinclair se ruèrent pour empêcher les deux hommes de s’entretuer.

SINCLAIR : ça suffit ! Retournez dans vos quartiers tous les deux et restez-y jusqu’à nouvel ordre !

MOLLARI (fou de rage): l’immunité est levée en cas de crrime de sang, si vous ne l’exécutez pas, je le ferrai !

G’KAR (tout aussi véhément): jamais je ne lui aurais fait du mal, mais vous, vous feriez n’importe quoi pour m’atteindre ! Je lui avais dit de se méfier de vous !

Tandis que les gardes raccompagnaient les deux ambassadeurs manu militari, Franklin arrivait sur les lieux avec deux brancardiers.

GARIBALDI : j’ai besoin d’un rapport d’autopsie dans les meilleurs délais, docteur, même si la cause de mort semble évidente... et voyez si vous pouvez envoyer une équipe d’experts ici. Et MERDE !
______________________________________________________________________________
Babylon 5, quartiers de G’Kar, une demie-heure plus tard.

Il n’avait allumé qu’une bougie et sa lumière dansante projetait des ombres sur le mur devant ses yeux. G’Kar était assis par terre, adossé contre le canapé, il s’était versé un verre de Xzarey et l’avait avalé d’un trait, sans parvenir à mettre ses idées en ordre. Si Mollari était responsable, il le tuerait de ses mains nues, dût-il en payer le prix après... Il se servait un second verre quand Garibaldi entra.

GARIBALDI : j’ai quelques questions à vous poser G’kar.

G’KAR (absorbé par la contemplation de son verre) : posez les mêmes à Mollari, je n’ai pas tué ma fille.

GARIBALDI : votre fille, non mais Na’Lak ne l’était déjà plus quand elle est morte. Les nouvelles voyagent vite, ambassadeur. Le commandant vient de recevoir la dépêche de votre gouvernement l’informant que Na’Lak était déchue de tous ses droits et privilèges « pour relations inappropriées avec un Centauri ». Vous l’avez massacrée parce qu’elle voyait Mollari, c’est bien ça, G’Kar ?

G’KAR : Cela fait six mois qu’ils sortaient ensemble, si j’avais dû la « massacrer » comme vous dites, je n’aurais pas attendu tout ce temps.

GARIBALDI : une querelle, un mot de trop de sa part, vous êtes quelqu’un d’impulsif, ambassadeur. La masse d’armes était à portée de la main, je ne vous accuse pas d’avoir prémédité votre coup mais qui sait ce dont on est capable dans la colère. J’ai vérifié, il n’y a pas d’empreintes sur le manche, pas de traces d’ADN, l’assassin portait des gants. (il jeta un coup d’oeil rapide aux gants que portait toujours G’Kar, mais bien sûr, il n’y avait pas la moindre trace de sang).
Qu’est-ce qu’elle a bien pu vous dire pour vous mettre dans une telle rage ? Que Mollari était un meilleur amant ?

G’Kar posa son verre et se leva, faisant face au chef de la sécurité. Ses yeux rouge luisaient dans la pénombre.

G’KAR : je sais ce que vous essayez de faire, mais ça ne marchera pas. ça ne marchera pas parce que je ne l’ai pas tuée. Je sais aussi qu’elle ne couchait pas avec Mollari, c’est une Narn. Elle ne se serait jamais abaissée à ça.

GARIBALDI : alors c’est quoi cette histoire avec le kha’ari, pourquoi l’avez-vous déchue de sa nationalité et reniée en tant que fille ? G’Kar, un mensonge ne ferait que vous enferrer un peu plus.

G’KAR (se rasseyant et vidant son verre cul sec) : elle me l’avait demandé, c’est tout.

GARIBALDI : Na’Lak ? Elle passait des heures à me parler de Narn, de G’Quan... et de vous, elle n’aurait pas renoncé à tout cela, pas sans une bonne raison du moins.

G’KAR (abasourdi): je...

GARIBALDI : vous avez l’air étonné.

G’KAR (bouleversé): je pensais... je croyais... mais cela n’a plus d’importance maintenant, elle est morte.

GARIBALDI : ... et vous l’avez tuée.

G’Kar balança son verre contre le mur en hurlant.

G’KAR : NON ! Je l’aimais, vous comprenez monsieur Garibaldi ? Je l’aimais comme un fou! Et je n’en avais pas le droit, j’étais son père ! C’est pour ça que je l’ai fuie ces derniers mois, je me faisais horreur! J’ai cru que vous étiez amants et... j’ai souffert comme un damné!

GARIBALDI (s’asseyant auprès de G’Kar): on n’était que des amis, G’Kar. Après votre départ pour Narn, je l’ai invitée dans mes quartiers pour qu’on regarde des dessins animés, j’adore ça, ça me fait toujours rire. On mangeait des pop corns, on buvait des sodas et on rigolait comme deux adolescents stupides. (un silence) Je mentirais si je disais que j’ai fait ça sans arrière-pensées, je continuais mon enquête. J’ai longtemps cru que c’était un agent des forces spéciales... elle m’a donné un coup de main -officieusement- dans plusieurs affaires délicates et j’ai rarement connu quelqu’un qui soit capable comme elle d’infiltrer un ordinateur ou de manier un PPG.

G’KAR (fixant le vide): c’était elle qui avait trouvé les preuves impliquant le Kazdrela dans l’affaire de Ragesh 3, elle aussi qui m’avait suggéré de faire appel à Delenn pour juguler la famine sur Narn. Je vais dépecer celui qui lui a fait ça, peu importe ce qui m’arrivera ensuite!

Le communicateur de Garibaldi sonna.

(voix de) FRANKLIN : Michael ? J’ai fini les analyses préliminaires : je sais que ça va vous paraître incroyable mais ce n’est pas Na’Lak. L’ADN du corps était dans le fichier de mes patients : elle s’appelait Amy Chapman, 29 ans, sans profession. Je l’avais soignée pour une blessure par arme blanche voici six mois, elle vivait dans le secteur brun.

GARIBALDI : les bas fonds ? Mais qu’est-ce qu’elle faisait dans les appartements de Na’Lak, avec ses vêtements ? La porte n’était pas forcée, elle devait avoir le code.

(voix de) FRANKLIN : encore une chose : c’était une toxico et en état de manque au moment de sa mort. Je peux vous donner une estimation : ça s’est passé hier au soir, entre 21 heures et 23 heures. La mort a été instantanée mais vous avez vu son crâne...

GARIBALDI : merci doc. (coupant la communication)

G’Kar s’était relevé et aidait le chef de la sécurité à en faire autant.

G’KAR (avec un large sourire): vous voyez bien que je n’ai rien à voir là-dedans !

GARIBALDI : ce n’est pas si simple...

G’KAR : vous n’allez pas me faire porter la casquette pour ça aussi !

GARIBALDI (le corrigeant): « le chapeau ».

G’KAR : peu importe ! Je n’avais pas le moindre motif pour tuer cette femme. J’ignore qui c’est.

GARIBALDI : toute cette histoire ressemble à une mise en scène pour faire croire à la mort de Na’Lak, et je vous crois tout à fait capable de tuer pour protéger sa fuite, vous avez admis vous-même que vous l’aimiez comme un fou et que sa disgrâce n’est qu’apparente.

G’KAR : une mise en scène qui n’aura tenu pas même une heure ! Croyez-vous que je sois un idiot monsieur Garibaldi ? Et ce n’est pas Na’lak qui aura monté ce coup, elle savait trop bien que le docteur aurait démasqué cette imposture en quelques minutes.

GARIBALDI (sentant la migraine venir) : ça met l’ambassadeur Mollari hors de cause, il n’est pas plus idiot que vous, sans vouloir vous offenser, G’Kar. Mais ça n’explique pas ce qu’Amy Chapman faisait chez Na’Lak, dans ses vêtements.

G’KAR (brusquement inspiré): supposez que Na’Lak ait passé un marché avec cette Amy Chapman, c’est quelqu’un qui avait à peu près sa silhouette, des cheveux noirs et courts, race blanche. Ni vous, ni moi, ni Mollari ne nous serions laissés prendre mais un douanier ? J’avais dit à Na’Lak qu’elle avait une heure pour prendre ses affaires et quitter la station, que sans carte d’identité, sans passeport, elle n’irait nulle part. J’ai dit ça sous le coup de la colère mais elle ne pouvait pas savoir que je lui aurais procuré un passeport, j’étais furieux, c’est tout. Enfin, elle aurait pu chercher quelqu’un dans les bas fonds qui lui ressemblât assez pour pouvoir se servir de ses papiers et en échange, lui offrir tout ce qu’elle possédait, de ses vêtements narns à tout ce que contenaient ses appartements. Pour une toxicomane, ç’aurait été l’occasion de mettre la main sur des objets de prix, de l’argent frais pour pouvoir se payer quelques mois de poussière. Il faut regarder les registres des passagers des cargos, des transporteurs, il y a sûrement une Amy Chapman qui a embarqué il y a quelques heures.

GARIBALDI : c’est une théorie qui se tient. Bon, je vais mener mon enquête, naturellement, je vous demande de ne pas quitter la station tant que ce crime n’aura pas été éclairci.

G’KAR : je tiens autant que vous à connaître la vérité et si j’ai des nouvelles...

GARIBALDI : merci.
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la fille de G'Kar, chapitre 4
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