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 la fille de G'Kar, chapitre 2

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MessageSujet: la fille de G'Kar, chapitre 2   la fille de G'Kar, chapitre 2 EmptyMar 30 Nov 2004, 15:24

La douane de Babylon 5, plusieurs jours après le coup d’Etat.

Na’Toth est venue accueillir l’ambassadeur de retour sur la station.

NA’TOTH : bienvenue, ambassadeur. Je n’ai eu l’autorisation du commandant Sinclair que ce matin mais j’ai pu arranger des quartiers pour votre famille, tout à côté des vôtres. Quand votre épouse compte-t-elle vous rejoindre ?

G’KAR : mon épouse ? Tu auras mal compris mes instructions Na’Toth, ma femme reste sur Narn, G’Quan en soit remercié.

NA’TOTH (déconcertée) : mais vous parliez de faire venir votre famille...

G’KAR (se retournant et cherchant du regard dans la foule) : où reste-t-elle encore ? Ah, la voilà, Na’Toth, puis-je te présenter ma fille, Na’Lak ?

Na’Lak, toujours vêtue d’un noir austère, salua Na’Toth à la façon Narn, en joignant ses deux poings gantés de cuir sur sa poitrine. Na’Toth, interloquée, manqua de s’étrangler en dévisageant la nouvelle venue.

G’KAR (secrètement amusé): veux-tu lui montrer ses quartiers Na’Toth ? J’ai à parler au commandant Sinclair.
la fille de G'Kar, chapitre 2 Natoth1______________________________________________________________________________

Le bureau du commandant Sinclair.

G’KAR : je suis venu m’excuser, commandant, pour les malentendus passés et vous remercier pour l’aide apportée à mon peuple de façon si rapide, je vous en suis extrèmement reconnaissant, au nom de tous les miens et au nom du Kha’ari. Les repas protéinés, le lait en poudre pour les bébés, les vitamines... merci.

Sinclair serra la main de l’ambassadeur avec un sourire, qui cette fois, n’était ni diplomatique, ni forcé.

SINCLAIR : ce n’était que le premier convoi, ambassadeur, l’aide d’urgence, d’autres vont suivre avec des spécialistes de dépollution et du matériel.

G’KAR : pour ceux-là aussi, nous vous remercions. D’ici un an ou deux, nous pourrons faire face aux besoins de notre population.

SINCLAIR (plaisantant): sans envahir Ragesh 3, j’espère !

G’KAR : non, bien sûr que non, juste Centauri Premier...

SINCLAIR (changeant de sujet, sentant le terrain glissant): Na’Toth m’a fait part de votre souhait de faire venir votre femme, nous avons dû faire vite pour préparer ses quartiers mais si elle a besoin de quelque chose, vous savez où me joindre.

G’KAR : Na’ Toth a mal compris mon message, commandant. Il ne s’agit pas de ma chère épouse mais de ma fille, Na’ Lak.

SINCLAIR (sincèrement surpris) : j’ignorais que vous aviez une fille, votre dossier n’en fait pas mention.

G’KAR : votre dossier n’est pas en cause, je ne suis père que depuis deux jours.

SINCLAIR : je vous demande pardon ?

G’KAR : vous la verrez tôt ou tard, donc, autant vous donner une explication maintenant, cela évitera d’autres... malentendus entre nous.

SINCLAIR : vous m’intriguez, G’Kar, je dois le reconnaître.

G’KAR : il y a de ça environ six de vos années, une patrouille a répondu à un appel de détresse dans le secteur 54, je commandais alors et le sauvetage a été des plus difficiles, nous avons perdu deux de nos vaisseaux dans l’explosion du point de saut qui avait été piégé. On n’a retrouvé qu’une survivante, dérivant dans l’hyperespace dans une nacelle de survie très endommagée. J’ai pris sur moi de la secourir, mais elle n’a pas retrouvé la mémoire, on n’a jamais su ce qui s’était passé.

SINCLAIR : la nacelle, elle était de quelle origine ?

G’KAR : inconnue. On l’a désossée, examinée avec tout ce que Narn compte comme experts mais on n’a pu en déterminer l’origine. Et Na’Lak n’a pas pu nous éclairer, sa blessure à la tête l’a rendue amnésique. J’ai demandé à un vieil ami de prendre soin d’elle et je viens de prendre la décision de l’adopter, après tout, je suis un peu son père, je me sens responsable d’ elle. (un silence)
Delenn a dû vous dire ce qui s’est passé avec les traîtres du Kazdrela.

SINCLAIR : en effet... mais je ne vois pas le rapport.

G’KAR : c’est Na’ Lak qui a découvert le... comment dites-vous sur Terre, « la jarre aux roses » ?

SINCLAIR : « le pot aux roses ».

G’KAR : disons que je ne puis plus assurer sa sécurité si elle reste sur Narn et j’ai donc décidé de l’adopter, étant ma fille, elle bénéficie de votre protection et de l’immunité diplomatique, n’est-ce pas ?

SINCLAIR : tant qu’elle reste sur la station, oui ambassadeur, elle sera protégée. Je préviendrai monsieur Garibaldi. Serez-vous des nôtres ce soir ambassadeur ? Je donne une réception dans le salon vert à 20 heures ? J’ai fait parvenir des cartons officiels à Na’Toth mais elle n’a pu me confirmer votre venue.

G’KAR : c’est très aimable à vous. Nous viendrons.

Il salua le commandant et sortit sans plus de cérémonie.
______________________________________________________________________________
Babylon 5, les jardins

Le salon vert était ainsi appelé parce que situé au beau milieu des jardins de Babylon 5, il était à cette heure empli d’invités, tout ce que Babylon 5 comptait comme ambassadeurs, représentants de la Ligue des mondes non-alignés et le gratin des officiers de l’Alliance Terrienne étaient réunis pour célébrer le premier anniversaire de la station. Après ce qui était arrivé aux quatre précédentes, c’était un exploit que de durer si longtemps. Près du buffet, on apercevait la haute crète gominée de l’ambassadeur Centauri et celle, plus modeste, de son attaché, Vir Cotto qui tâchait de surveiller la consommation d’alcool de Londo. Celui-ci avait été pris d’une violente colère quand il avait appris les détails du coup d’Etat sur Narn et l’aide alimentaire et humanitaire apportée par les Minbaris et les Humains à G’Kar et à son peuple. C’étaient les prémisses d’un rapprochement entre les pires ennemis des Centauris et les deux plus puissants pouvoirs de la galaxie, Vorlons exceptés. Bah, les Vorlons, qui pouvait se flatter de savoir ce qu’ils avaient dans la tête ? Kosh venait rarement au Conseil et quand il parlait, c’était pour faire des « koshismes », des phrases qui n’arrivaient qu’à lui donner la migraine. Décidément, les dieux ne lui étaient pas favorables en ce moment. Il allait lui falloir déployer tout son charme pour tâcher de faire passer les intérêts de Centauri Premier au premier rang des préoccupations du Conseil et d’abord, cesser de se cramponner au buffet. Forçant un sourire de circonstance, l’ambassadeur se dirigea vers Sinclair et Ivanova, un verre à la main, en grande conversation avec une Terrienne vêtue d’une courte robe noire.

SINCLAIR : ah, ambassadeur Mollari, permettez-moi de vous présenter Na’Lak, fille adoptive de l’ambassadeur G’Kar.

Mollari qui venait de boire, s’étouffa à moitié, provoquant un sourire chez son interlocutrice.

NA’LAK : enchantée de vous rencontrer, ambassadeur Mollari.

MOLLARI (toussant et tâchant de reprendre sa respiration): cough... cough...

la fille de G'Kar, chapitre 2 Londo1

Ivanova cacha son amusement, tandis que Na’Lak profitait de la situation pour taper sur le dos du pauvre ambassadeur, sans doute un peu plus fort que nécessaire.

IVANOVA: je crois que vous avez avalé une olive, ambassadeur.

Dans un sursaut d’agonie, Mollari finit par recracher l’olive qui atterrit aux pieds du commandant.

NA’LAK : vous allez mieux ?

Toussant encore un peu, Mollari remercia et s’excusa.

SINCLAIR : ne vous excusez pas, nous avons été aussi surpris que vous en voyant que la fille de G’Kar était une Terrienne.

NA’LAK : je m’étonne qu’il ne vous l’ait pas mentionné, mais avec les derniers événements sur Narn, nul doute qu’il n’ait eu la tête ailleurs.

MOLLARI : comment quelqu’un de la Terrre peut-il se lier à ce peuple d’arrriérrés et de barrbarres ?

NA’LAK : vous avez un contentieux avec les Narns, ambassadeur, celà vous aveugle-t-il au point de nourrir ce genre de préjugés ?

MOLLARI : les Narrns sont des bêtes sauvages, vous le découvrrirrez un jourr ou l’autrre, j’espèrre pourr vous qu’il ne sera pas trrop tarrd.

NA’LAK : à moins que vous n’ouvriez les yeux avant moi, ambassadeur. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser, je vois mon père là-bas. Bonne soirée.

Elle salua Mollari à la manière des Narns, s’amusant de son air offusqué et s’éloigna de sa démarche un peu raide.

SINCLAIR (en aparté à Ivanova): elle est peut-être amnésique mais elle n’a pas perdu son sens de la répartie.
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MessageSujet: la suite   la fille de G'Kar, chapitre 2 EmptySam 04 Déc 2004, 16:40

A l’autre bout du jardin, G’Kar s’entretenait avec Garibaldi quand Na’Lak vint les interrompre.

G’KAR : ah la voilà, quand on parle du loup, on en voit la queue. (voyant l’air étonné de Garibaldi) Ma fille m’apprend les subtilités de votre langue, je ne me suis pas trompé cette fois ?

GARIBALDI : Non, c’est juste un peu surprenant. Mademoiselle...

NA’LAK : Na’Lak suffira, monsieur... ?

GARIBALDI : juste Michael.

G’KAR : Ha, je manque à tous mes devoirs, Na’Lak, voici M. Michael Garibaldi, le chef de la sécurité. Nous parlions de toi justement.

GARIBALDI : je disais à l’ambassadeur que si vous vouliez bien passer au medlab, avec un échantillon de votre ADN, je devrais pouvoir vous identifier. L’Alliance Terrienne tient ses fichiers très soigneusement. Le visuel n’a rien donné. Je suis désolé.

G’KAR : j’avais déjà essayé. Ne me regardez pas ainsi monsieur Garibaldi, c’est tout à fait légal, « recherche dans l’intérêt des familles », mais je n’ai rien obtenu. Enfin, vous avez sans doute d’autres ressources que moi.

NA’LAK (fixant G’Kar et fronçant les sourcils) : si ça marche, celà voudra-t-il dire que je ne serai plus votre fille ?

G’Kar la regarda attentivement, carressa la longue cicatrice qui barrait son front pâle.

G’KAR : ne t’inquiète pas, tu restes ici avec moi, quoi qu’il advienne.

NA’LAK : j’irai au medlab, monsieur Garibaldi, moi aussi, j’aimerais savoir.
______________________________________________________________________________
Minbar.

Neroon marchait de long en large, attendant la réponse à sa question. Tout dans son allure disait qu’il était un des membres les plus influents de la caste des guerriers, il n’avait rien du regard doux de Lennier, l’attaché de Delenn, qui avait passé l’essentiel de sa vie au 3ème Temple de Chu’Domo. Rien que de le voir là, paisible, patient, lui faisait bouillir le sang !

NEROON : que font-ils si longtemps ?

LENNIER : cela ne fait que trois heures, il est trop tôt pour que nous sachions si vous avez raison ou non.

NEROON : il faudra la tuer.

LENNIER : un Minbari n’a jamais fait de mal à un autre Minbari, je n’ai pas l’intention de rompre notre règle la plus sacrée.

NEROON : eh bien, je le ferai moi, s’il le faut. Si elle parle, toute ma caste sera deshonorée, Minbari ou pas, elle gardera plus aisément le silence morte que vivante.

LENNIER : vous parlez sans savoir.

NEROON : oh épargnez-moi vos sermons ! De toutes manières, je n’aurai pas à me salir les mains, les Epées du Vent s’en chargeront volontiers.

LENNIER : elle a l’âme Satai, celà provoquerait une guerre civile, vous le savez mais peut-être est-ce ce que vous désirez.

Neroon regarda Lennier, la flamme du meurtre dansant dans ses yeux, s’il tenait l’idiot qui avait édicté une telle règle, il commencerait la guerre civile par lui. L’honneur, la guerre, qu’est-ce que ce petit moine de Chu’Domo y connaissait, qui n’avait vécu que dans la prière et la contemplation, lui, Neroon, connaissait le prix du sang des Minbaris, de ses frères. A ce moment, la porte s’ouvrit silencieusement, un Minbari tout encapuchonné et vêtu de gris glissa plutôt qu’il ne marcha jusqu’à eux.

LA SILHOUETTE GRISE (à Neroon) : vous aviez raison. Mais... Le Conseil Gris a tranché, il n’y aura pas d’exécution. Elle a l’âme Satai.

NEROON : elle ne peut être Satai, pas après ce qu’elle a fait !

LENNIER : que devons-nous faire ?

LA SILHOUETTE GRISE : surveiller et rendre compte. Neroon, je connais votre coeur, il est empli de colère, je comprends mais je vous interdis à vous et aux Epées du Vent de l’approcher et de lui faire du mal. Si les circonstances l’exigent, le conseil révisera son jugement. Pour l’heure, Lennier, je vous charge de cette mission.

Lennier salua profondément le membre du Conseil Gris tandis que Neroon, furieux, quittait la salle.
______________________________________________________________________________
Babylon 5, le medlab.

Na’Lak se rhabillait tandis que le docteur Franklin terminait l’analyse des données fournies par les nombreux appareils les entourant.

DR FRANKLIN : votre jambe droite vous fait encore souffrir ?

NA’LAK : assez souvent, mais je prends des analgésiques, ça aide.

DR FRANKLIN : des plantes narns ?

NA’LAK : il n’y a plus assez de plantes sur Narn pour fournir des médicaments, non docteur, ce sont du siranalan et du verzerium, importés de la Terre. Les Narns m’ont très bien traités, nombre d’entre eux ne bénéficient pas d’un tel luxe.

DR FRANKLIN : je sais. Mais si le Kha’ari dépensait moins d’argent pour se procurer des armes, les gens auraient davantage de médicaments.

NA’LAK (plus agressive) : sans armes, les Centauris seraient encore là et l’oppression n’aurait jamais cessé. Le Kha’ri est sage de faire passer la Défense de Narn avant le reste, vous n’avez aucune idée de ce que mon peuple a enduré sous l’occupation Centaurie docteur.

DR FRANKLIN : ils vous ont bien appris la leçon, vous parlez comme G’Kar.

NA’LAK (avec ironie): et vous, docteur, êtes désinformé. Si vous voulez un cours sur l’Occupation, prenez rendez-vous, je compte éclairer l’ambassadeur Mollari et il y a du travail... Vous en avez fini avec moi ?

DR FRANKLIN : pour aujourd’hui. J’aimerais vous revoir régulièrement, votre jambe nécessite des séances de rééducation et j’aimerais essayer un traitement pour stimuler les centres de la mémoire.

NA’LAK : je demanderai à G’Kar s’il pense que c’est approprié, je vous le ferai savoir dans les meilleurs délais. Merci docteur.

Elle sortit, boitant un peu. Stephen soupira et recommença la série d’analyses. Quelque chose clochait et il n’arrivait pas à mettre le doigt dessus. Enfin, Garibaldi avait son ADN pour commencer les recherches et lui, du travail en perspective.

Sinclair pénétra dans le medlab, venant aux nouvelles.

DR FRANKLIN : désolé commandant, je n’ai pas terminé mes analyses.

SINCLAIR : vous avez l’air perplexe, quelque chose ne va pas ?

DR FRANKLIN : l’ADN est, ah, comment dire ? Regardez cette séquence, oui, évidemment, ça ne vous dira rien mais c’est trop parfait, c’est presque idéal... Je n’en jurerais pas mais...

SINCLAIR : mais quoi ?

DR FRANKLIN : si c’est bien ce que je pense, ceux qui ont réussi celà ont des siècles d’avance sur nous, peut-être des millénaires. Et ça ne peut être les Narns malgré leurs achats récents de technologie.

SINCLAIR (avec un sourire que démentait son regard inquiet): docteur, si vous ne pouvez être plus clair, je vous envoie Garibaldi, il saura vous confesser.

DR FRANKLIN : je n’en ai pas la preuve mais... je ne crois pas que Na’Lak soit humaine.

SINCLAIR : mais son ADN ? Je pensais que l’ADN ne pouvait mentir, que c’était la signature biologique d’un individu. On s’en sert depuis trois siècles maintenant dans les investigations. Je ne suis pas spécialiste bien sûr, mais c’est l’ADN d’un être humain, non ?

DR FRANKLIN : une vérité scientifique est « vraie » jusqu’à que de nouveaux éléments en démontrent l’erreur. Son ADN est trop, trop... ah, comment dire, trop parfaite. Dans tous ses gènes, pas une maladie héréditaire, pas la moindre anomalie, rien. N’était-ce les blessures dues à l’accident, Na’lak n’aurait jamais eu à consulter le moindre docteur. C’est ce qui me fait douter. Mais pour autant que je sache, aucune des races connues et certainement pas les Humains ou les Narns ne sont capables d’un tel exploit et... je suis dans l’impossibilité de vous dire à quelle race elle appartient réellement.

SINCLAIR : les Vorlons.

DR FRANKLIN : oui, peut-être les Vorlons, on sait si peu de choses sur eux mais Kosh ne dira rien, même et surtout s’il sait quelque chose.

SINCLAIR : et l’amnésie, elle simule ?

DR FRANKLIN : les blessures à la tête et aux jambes ont été bien réelles, c’est tout ce que je puis dire, a-t-elle perdu la mémoire ? Je ne sais pas. Une chose est sûre : Michael ne va pas aimer ça du tout.

Sinclair exhala un gros soupir. Non, Michael n’allait pas apprécier et lui non plus d’ailleurs. Il allait devoir parler avec G’Kar et avec l’ambassadeur Kosh.
______________________________________________________________________________
Babylon 5, quartiers de l’ambassadeur G’Kar, à l’heure du souper.

Une fumée épaisse montait du four où rôtissait le met favori de G’Kar : une tête de Nandjac. G’Kar chantonnait, à son habitude. L’idée de dévorer un Nandjac le mettait toujours de bonne humeur et il finissait de mettre la table -pour deux- quand la sonnerie de sa porte l’avertit que son invitée était arrivée, en avance d’un bon quart d’heure. D’habitude ses conquêtes avaient la fâcheuse habitude d’oublier l’heure, coquetterie féminine sans doute, mais Na’lak n’était pas coquette. Une seconde sonnerie lui fit réaliser qu’il rêvait tout seul.

G’KAR : entre Na’Lak !

La porte s’ouvrit sur le commandant Sinclair.

SINCLAIR : oh, vous alliez dîner, je suis désolé de vous importuner ambassadeur, je n’en ai que pour quelques minutes.

G’KAR : s’il y en a pour deux, il y en a pour trois, installez-vous, dînez avec nous, ma fille ne devrait pas tarder.

SINCLAIR : merci mais je ne reste pas, j’ai un rendez-vous dans une demie-heure. Je suis venu vous apporter le résultat des analyses du docteur Franklin.

G’Kar s’assombrit ; au ton du commandant, il s’était tout de suite rendu compte qu’il s’était passé quelque chose de grave.

G’KAR (lisant le rapport) : Elle est malade, c’est ça ? C’est quoi ce charabia ?

SINCLAIR : en clair, ambassadeur, Na’Lak a eu son ADN trafiquée au point que nous soupçonnons qu’elle n’est pas une humaine. Si vous savez quelque chose ambassadeur..., je vous conseille de me le dire.

G’KAR (abasourdi) : rien, je ne sais rien !
(marchant de long en large) Sur Narn, nous l’avons soignée et elle avait l’air aussi humain que vous ou Ivanova. Notre technologie médicale n’est pas aussi avancée que la vôtre, je vous le concède, mais le laboratoire principal de la capitale est bien équipé. On n’a rien décelé, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Et qui serait capable de changer un alien en Terrien de façon aussi parfaite ? Elle connaît votre langue parfaitement, êtes-vous sûr de ce que vous avancez ? Elle a pû simplement subir des expériences pour perfectionner le génôme humain. Nous travaillons là-dessus nous aussi, pour réimplanter des gènes de télépathes parmi certains volontaires, sans grand succès comme vous le savez, nous sommes une race sans télépathes, c’est un gros désavantage tactique.

SINCLAIR : donc vous n’étiez pas au courant ?

G’KAR : Non !

SINCLAIR : j’ai vu Kosh.

G’KAR : et ?

SINCLAIR : il a seulement dit « oui ».

G’KAR : quelle était la question ?

SINCLAIR : je n’ai pas eu le temps de la poser, il m’a regardé, a dit « oui » et c’est tout, pas eu moyen d’en tirer quoi que ce soit d’autre.

G’KAR (se mettant en colère): Na’Lak serait Vorlon? Et Kosh sait qui elle est ou ce qu’elle est ? Je vais aller le voir, il va me parler à moi !

SINCLAIR : ça m’étonnerait : son vaisseau vient de partir. Quant à Na’Lak, elle a la nationalité narn et vous lui avez conféré l’immunité diplomatique, c’est votre décision ambassadeur mais rappelez-vous, nous n’avons pas de preuve formelle, juste de fortes présomptions.

G’KAR : et son amnésie ?

SINCLAIR (soupirant, l’air fatigué) : je ne sais pas ambassadeur, le docteur est certain que ses blessures étaient réelles, maintenant, ceux qui lui ont fait ça ont pu la blesser pour que vous vous sentiez obligé de la secourir, c’est un excellent moyen d’infiltration.

G’KAR : si elle espionnait pour Mollari ou son fantoche d’empereur, ce serait possible, oui. Mais nous avons nos propres espions sur Centauri Premier et ils n’ont pas la technologie pour celà. Quant aux Vorlons, je les crois capables de réussir un coup pareil mais quelle serait leur motivation ? Ils ont assez montré leur dédain pour une race aussi « jeune » que la nôtre. Alors pourquoi ?

SINCLAIR : si j’obtiens des renseignements, je vous tiendrai au courant, Garibaldi poursuit son enquête. Qu’allez-vous faire d’elle ?

G’KAR : je ne compte pas répandre du sang sur vos tapis de réception si c’est ce qui vous inquiète, (l’air un peu perdu) franchement... j’ignore ce que je vais faire.

Le commandant compris qu’il avait besoin de rester seul pour réfléchir et pris congé poliment.

Peu de temps après, Na’Lak entrait dans les quartiers de son père adoptif, essouflée et boitant de plus belle.

NA’LAK : je ne suis pas trop en retard ? Je me suis perdue dans le Z°calo mais j’ai trouvé ceci pour vous.

G’Kar prit le petit paquet habillé d’une soie violette qu’elle lui tendait, et l’ouvrit pour y découvrir... des dessous roses!

NA’LAK (embarrassée devant l’air horrifié et furieux de G’Kar): Michael, heu, je veux dire monsieur Garibaldi, m’a affirmé que vous adoriez les, enfin les... vous voyez ce que je veux dire... roses. Je ne savais pas quoi vous acheter, j’ai cherché des fleurs de G’Quan partout, en vain et... vous allez m’étrangler.

G’KAR (hurlant): d’abord Garibaldi et toi ensuite! J’apprécie peu qu’on se moque de moi !

NA’LAK (s’énervant): mais Na’Toth m’a confirmé les dires de Garibaldi ! Je ne me serais jamais permise de vous acheter ces... horreurs sans celà. La garce, j’ai su dès que je l’ai vue qu’elle allait me créer des problèmes. Quant à Garibaldi, vous pourrez étrangler son cadavre ! Je vais m’occuper de son cas ! Immédiatement !

G’Kar était dans une rage digne d’un Narn mais le ridicule de la situation... ce slip rose qu’il tenait encore en main, il éclata de rire, des larmes finissant de rouler sur ses joues.

G’KAR : et en plus, la tête du Nandjac est carbonisée, je l’ai oubliée dans le four !

Na’Lak, gagnée par le fou rire, hoqueta.

NA’LAK: tant mieux, je hais le Nandjac, c’est filandreux. Si on allait au restaurant du Zocalo? L’odeur qui s’échappait de la cuisine... et je pourrais peut-être me faire rembourser mon cadeau, c’était assez cher.

G’KAR: j’espère que tu n’as pas dit que c’était pour moi.

NA’LAK: heu... si, je ne connais pas votre taille moi.

G’KAR: j’en connais deux qui vont devoir payer pour ça. D’accord, on va au restaurant et ensuite...
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