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 la fille de G'Kar, chapitre 3

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MessageSujet: la fille de G'Kar, chapitre 3   la fille de G'Kar, chapitre 3 EmptyDim 05 Déc 2004, 11:28

Babylon 5, quai de débarquement

Delenn attendait le retour de Lennier au quai de débarquement, une ombre d’inquiétude assombrissant ses yeux. Elle n’avait pas eu de ses nouvelles depuis son départ précipité pour Minbar dès qu’elle avait su que Neroon avait convoqué le Conseil Gris. Elle était Satai, mais sa position sur Babylon 5 nécessitait qu’elle reste discrète sur sa réelle position au sein de la caste religieuse et elle avait donc envoyé Lennier pour la représenter. Il n’était son aide que depuis quelques semaines mais elle savait qu’elle pouvait lui accorder sa confiance, seulement Neroon... Neroon, c’était autre chose. Avait-il découvert pourquoi les Minbaris s’étaient retirés de la bataille de la Ligne, au moment où l’anéantissement de la Terre était à leur portée ? Elle n’espérait pas que Neroon puisse un jour comprendre pourquoi il fut nécessaire de stopper cette folie et elle avait peur, pour Minbar.

Lennier arriva enfin, s’inclinant profondément.

LENNIER : je suis honoré mais il n’était pas utile de vous déplacer pour moi, je connais le chemin.

DELENN : je m’inquiétais, plus d’une semaine sans la moindre nouvelle, celà ne vous ressemble pas.

LENNIER (baissant la voix): les voies de communication ne sont pas assez sûres, ce que j’ai à vous apprendre était trop important.

DELENN (le prenant par le bras) : allons chez moi, vous me raconterez alors.
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Babylon 5, appartements de l’ambassadeur G’Kar

De retour dans ses quartiers, G’Kar s’était confortablement installé et encourageait ses deux victimes à nettoyer la cuisine et surtout le four, munis d’outils ridiculement petits.

G’KAR : Na’Toth, ça ne brille pas assez, je vois encore des taches d’ici. Bon, je vais vous laisser, cette odeur de détergent me donne mal à la tête, si l’on me cherche, je passe la nuit à côté chez Na’Lak. Où ai-je bien pu mettre ces adorables dessous de soie rose ? Ils sont si confortables, encore merci pour lui avoir donné cette merveilleuse idée. Je resterai bouche cousue sur... mais chut, je n’ai rien dit.

Garibaldi, à quatre pattes, émit un grognement indistinct mais continua à frotter le sol muni de sa brosse à dents. G’Kar sortit, tout sourire.

NA’TOTH : la prochaine fois que vous voudrez jouer un tour à l’ambassadeur, laissez-moi en-dehors du coup !

GARIBALDI : oh ça va hein ? Vous êtiez ravie d’embarrasser sa fille, je ne vous ai pas forcée.

NA’TOTH (sifflant d’un ton méprisant): soi-disant fille !
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Les quartiers de Na’Lak

Na’Toth avait travaillé vite et bien pour aménager et meubler ces appartements de façon à satisfaire la femme de l’ambassadeur G’Kar qu’elle connaissait amatrice d’art. Le fait est que le résultat était assez plaisant, avec des tapis moelleux, des fauteuils et un canapé confortable, une cuisine petite mais pratique. Na’Lak avait viré la plupart des bibelots et tableaux, ce qui avait naturellement alimenté la rancoeur qu’éprouvait son attaché à l’égard de la jeune femme. Na’Lak avait eu un petit pécule pour « services rendus au Kha’ri » et en avait profité pour aménager les lieux plus à son goût. A la place des tableaux, il y avait désormais des armes anciennes et un brasero de fer forgé occupait un coin de la pièce qui sentait l’encens de prière. G’Kar sourit en son for, allons, l’éducation de Ja’Doth avait porté ses fruits après tout. Puis il pensa à ce que lui avait dit Sinclair, à Kosh et il se renfrogna. Si c’était un espion, Vorlon ou pas, elle le paierait cher mais il lui fallait plus que des supputations du docteur Franklin, plus que le « oui » énigmatique de l’ambassadeur Vorlon pour se résoudre à la tuer. L’idée de l’écorcher lui répugnait mais c’était la peine réservée aux traîtres et aux espions ; s’il en avait la preuve... Des bras frais lui enserrèrent le cou et il sentit un baiser sur sa joue.

NA’LAK : j’ai passé une merveilleuse soirée.

Il desserra son étreinte et la fit basculer sur ses genoux.

G’KAR : moi aussi. J’ai du mal à croire que Ja’Doth t’ait interdit de parler pendant trois ans, trois mois, trois jours et trois heures. Tu t’es rattrapée ce soir.

NA’LAK : il était fatigué de mes questions et de mes interventions devant les autres novices. C’était un véritable supplice de l’écouter et devoir me taire. C’est pour ça que j’ai commencé à me brancher sur les réseaux de communication, je sais que je n’aurais pas dû mais le silence me rendait folle, il me fallait trouver des réponses à mes questions.

G’KAR (passant un doigt sur sa cicatrice) : et as-tu trouvé des réponses ?

NA’LAK : pas autant que j’aurais voulu, Ja’Doth me surveillait assez étroitement. Est-ce que Garibaldi a trouvé la trace de mon passage sur Terre ou Mars ?

G’KAR : rien pour l’instant, et je doute qu’il ait le temps de chercher ce soir, ma cuisine avait vraiment besoin d’un bon nettoyage.

Elle rit à nouveau, de bon coeur et G’Kar la regarda, pensif. Six ans qu’il l’observait quand il venait voir Ja’Doth, quand il recevait les rapports mensuels sur sa protégée et jamais il n’avait vu l’ombre d’un sourire sur son visage fermé. Elle avait incontestablement des aptitudes à l’espionnage, s’introduire dans les fichiers du Kha’ri ou du Kazdrela était difficile, quant à sa façon de manier le fusil à faisceau, il n’avait assurément pas à s’en plaindre.

NA’LAK : vous ne dites rien, vous n’avez pas fait voeu de silence à votre tour j’espère ?

G’KAR : non, ce serait ennuyeux pour un ambassadeur, tu me posais une question ?

NA’LAK : je vous demandais si vous vouliez quelque chose à boire ?

G’KAR : non, merci. Il est tard et demain j’ai du travail. Je ferais mieux d’aller dormir.

Elle quitta ses genoux, à contrecoeur, lui sembla-t-il.

G’KAR : je dormirai sur le canapé, ne t’inquiète pas.

NA’LAK (sèchement) : dans ce cas, bonne nuit... ambassadeur.

Elle quitta la pièce, laissant un G’Kar songeur s’installer sur le canapé. Elle attendait quelque chose d’autre, G’Kar savait qu’il avait un certain succès auprès des femmes, mais il n’était ni fou, ni aveugle, certaines étaient flattées qu’un ambassadeur s’intéressât à elles, d’autres attendaient de lui un bijou, une faveur ou plus prosaïquement, de l’argent. Moyennant quoi, sa couche n’était solitaire que quand il le voulait bien, et Na’Lak, que voulait-elle ? Il n’était plus jeune, il n’avait jamais été très beau et il était très marié, aussi ne se faisait-il guère d’illusions sur la passion de la gent féminine à son égard.

Mais cette soirée avec Na’Lak était différente, ils avaient passé des heures à discuter de la politique extérieure de Narn, de l’Occupation Centaurie, de lui. Il n’avait pas vu le temps passer...
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Babylon 5, le secteur alien, quartiers de l’ambassadeur Kosh

Vides.

DELENN (désorientée) : nous devions nous voir, pourquoi est-il parti et sans me prévenir ?

LENNIER : peut-être a-t-il appris ?

DELENN : peut-être...
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Quartiers de Na’Lak

G’Kar avait sa tête des mauvais jours, il n’avait quasiment pas fermé l’oeil de la nuit, le canapé n’était pas si confortable que ça après tout. Il ne pouvait penser à autre chose que Kosh énonçant son « oui » sans que Sinclair ait seulement eu le temps de lui poser une question. Il imaginait toutes sortes de questions possibles :
1 Saviez-vous que la fille de G’Kar n’est pas une humaine ?
2 Qu’elle a été génétiquement modifiée ?
3 Les Vorlons sont-ils capables d’une telle opération ?
4 En sont-ils responsables ?
5 Na’Lak simule-t-elle son amnésie ?
6 A-t-elle été placée là pour espionner le régime Narn ?

Puis, il songeait à quel point ce serait absurde pour un Vorlon de placer là une espionne, leur technologie leur permettait d’infiltrer n’importe quel réseau de communication si protégé soit-il et ce, de leur propre espace. De plus, ils n’intervenaient jamais dans les affaires des races plus jeunes, à moins que celles-ci ne menacent leurs intérêts et G’Kar avait beau être fier de ce que les Narns avaient accompli depuis la fin de l’Occupation, pour les Vorlons, ils n’étaient rien, pas même un szac qu’on écrase quand il vous chatouille le nez.

La nacelle de survie dans laquelle ils avaient retrouvé Na’Lak ne leur avait rien appris sinon que ce n’était ni l’Alliance Terrienne, ni la république Centauri, ni les Minbaris, ni les mondes non-alignés qui avaient construit cette petite merveille. L’explosion du point de saut aurait dû la pulvériser, elle aurait pulvérisé même un croiseur Minbari pourtant réputé pour sa robustesse.



Et si la nacelle avait été gravement endommagée, provoquant les blessures à la tête et aux jambes de Na’Lak, elle avait déjà commencé à se régénérer. G’Kar se demandait parfois s’ils n’auraient pas dû abandonner la blessée aux soins de la nacelle, si elle n’aurait pas été mieux soignée. Il avait eu l’occasion de voir le vaisseau Vorlon depuis qu’il s’était amarré à la plate-forme 13, le vaisseau ne l’avait pas laissé l’approcher, émettant un rayon tout à fait déplaisant et ne laissant pas de doute sur la menace réelle qui pesait sur le visiteur trop curieux. La nacelle pourrait bien être Vorlon, encore que dans sa forme, elle ne ressemblât en rien au vaisseau-fleur de Kosh.

Il aurait pu confronter Na’Lak hier au soir sur tout ça, mais il doutait qu’une attaque de front servît à quoi que ce soit. Et puis quoi ? Si c’était un Vorlon, elle lui avait rendu un fier service en démasquant Kel’Doch et ces traîtres du Kazdrela, elle lui avait même sauvé la vie, Vorlon ou humaine ou autre chose, il lui était redevable. Elle avait su lui démontrer que demander de l’aide pouvait être une force plus qu’une faiblesse, en faisant appel à la compassion des Minbaris et des Humains, G’Kar leur montrerait que les Narns n’étaient pas des fous sanguinaires assoiffés de vengeance mais un peuple que le désespoir avait réduit à prendre des mesures agressives vis-à-vis des ex-colonisateurs. La vision des Narns mourant de faim allait effacer l’affaire Ragesh 3 plus sûrement que n’importe quel coup médiatique. G’Kar, d’abord sceptique, devait reconnaître que la jeune femme s’était révélée être un allié cynique mais brillant, sa théorie fonctionnait à merveille, Sinclair et Delenn avaient réagi comme elle l’avait prévu, c’étaient les prémisses d’une alliance tout à fait fructueuse pour Narn. Il lui devait reconnaissance et protection... pour le reste, il aviserait.

Finalement vaincu par la fatigue, G’Kar sombra dans un sommeil sans rêves. Il ne vit pas Na’lak sortir aux petites heures du matin.
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MessageSujet: la suite   la fille de G'Kar, chapitre 3 EmptyLun 06 Déc 2004, 08:54

Un des nombreux bars du secteur rouge, cinq heures du matin.

La plupart des chaises et tables étaient occupées à cette heure par des travailleurs, qui finissaient leur tournée de nuit ou commençaient celle du matin. Humains, Drazis, Narns, Centauris, Minbaris, Pak’maras... le bar était l’un des plus cosmopolites de Babylon 5 parce que l’un des rares à rester ouvert jour et nuit. Ce n’était certes pas le bar le plus sélect de la station, mais son propriétaire, un humain vieillissant s’en moquait, lui, il faisait un chiffre d’affaires qui compensait le prix des heures de nuit versé aux serveuses, ni très vêtues, ni très farouches.

Assis dans un coin de ce bar louche, l’ambassadeur Mollari fixait le mur d’un air absent, sa deuxième bouteille de brivari déjà bien entamée. Il était venu ici après que les employés du casino l’aient jeté dehors, à la fermeture de l’établissement. Boire seul était déprimant mais boire seul ici... Les autres consommateurs ne s’attardaient pas et personne n’avait envie d’une partie de poker, pressés qu’ils étaient de rentrer dormir ou de se rendre au travail. Il avait bien caressé la cuisse de la serveuse qui lui avait apporté son kudari, mais c’était un geste machinal, presque mécanique. Londo ruminait sa mauvaise fortune. G’Kar avait réussi un coup diplomatique impressionnant et renversé les alliances naturelles qui tendaient à se mettre en place. Que pouvait-il faire lui ? Affamer tout Centauri Premier pour que Minbar et la Terre daignent jeter un oeil compatissant sur son monde ? Toute sa politique de lobbying était à recommencer et pour ne rien arranger la fille de G’kar lui plaisait. Son arrogance froide, son ironie et sa politesse feinte lui donnaient envie de mieux la connaître. Elle était pourtant à l’opposé de son type de femme : Adira et sa démarche ondulante de danseuse exotique, Adira et sa douceur, sa façon de le regarder avec de grands yeux admiratifs, Adira... ça y était, cette fois, il avait officiellement le cafard. Il se versa un autre verre et le but d’un trait, quand une voix ironique vint le tirer de sa contemplation morbide.

NA’LAK : vous attendez quelqu’un ambassadeur ? Je peux me joindre à vous ?

MOLLARI (sur le même ton) : votrre pèrre vous permet de sorrtirr à cette heurre de la nuit ? Asseyez-vous, bien sûrr. Mademoiselle !

La serveuse arriva, prête à prendre la commande.

NA’LAK : un petit déjeuner complet : café, jus d’orange et croissants, confiture de fraises.

MOLLARI : pouah, quelle horrreurr. Vous comptez ingurrgiter ça ? Je crroyais que les Narrns ne buvaient que du Tsham’la le matin.

NA’LAK : ne m’en parlez pas, six ans que je dois avaler ça ! Au moins, ici, il y a de la vraie nourriture.

La serveuse revint et Na’Lak mordit à belles dents dans un croissant tartiné de confiture.

NA’LAK : mmm... délicieux. Vous n’en voulez pas ambassadeur ? Le petit déjeuner est assez copieux pour deux.

MOLLARI : merrci non. Ivanova m’a dit que vous étiez amnésique, votrre estomac ne semble pas l’êtrre.

NA’LAK : c’est depuis que je suis ici, les odeurs de cuisine... J’ai honte d’avouer pareille chose mais je mourrais d’envie de manger des croissants, le nom, je m’en souvenais, mais le goût... J’étais au lit avec cette furieuse envie de café et finalement, me voilà. Mais vous ?

MOLLARI : bah, quelle imporrtance ? Ne vous souciez pas de moi.

NA’LAK (finissant son jus d’orange): c’est comme vous voulez. Je ne vous dérangerai pas plus longtemps. Il vaut mieux que je rentre au bercail avant que G’Kar ne s’inquiète de mon absence.

Elle se pencha vers lui, l’embrassa sur le front et sortit... le laissant payer l’addition. Mollari resta longtemps pensif, puis haussa les épaules, paya et rentra chez lui, chancelant. Il s’écroula dans son lit tout habillé. Quand il se réveillerait, il penserait que ce n’était qu’un rêve stupide dû à l’abus de brivari.
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8 heures, au briefing, dans le bureau du commandant.

SINCLAIR : bon, vous connaissez la situation, Michael, du nouveau ?

GARIBALDI (l’air fatigué) : elle n’a jamais mis les pieds sur Terre ni sur Mars et je viens de recevoir les fichiers des principales colonies : rien. Vous savez comme moi que certains personnels du Corps Psi ou des forces spéciales échappent aux fichiers communs, j’essaie depuis ce matin de joindre mes contacts mais en ce qui concerne le Corps Psi, seul un télépathe classé 12 y a accès, celà ne nous laisse que Bester.

Le nom de Bester jeta un froid. Personne n’avait envie de le revoir sur la station.

IVANOVA : Talia pourrait peut-être nous aider à prendre contact avec quelqu’un d’autre ?

SINCLAIR : non. Je voudrais laisser le Corps Psi en-dehors de ça. N’oublions pas qu’elle bénéficie de l’immunité diplomatique, et j’aimerais rester discret autant que faire se peut. Docteur, avez-vous décelé des aptitudes à la télépathie chez elle ?

DR FRANKLIN : non. Et d’ailleurs, si elle avait été une télépathe de rang 12, nul doute que les Narns l’auraient utilisée pour leur programme génétique, ç’aurait été inespéré pour eux.

GARIBALDI : je pourrais demander à Talia de la scanner ? Discrètement, on saurait si elle simule ou non sa perte de mémoire.

IVANOVA : elle n’en a pas le droit, vous le savez, les scans non-autorisés sont strictement prohibés, il suffirait que Na’Lak ou G’Kar porte plainte et elle perdrait sa licence d’exercer...

SINCLAIR : ... sans compter un incident diplomatique. Non, Michael, c’est hors de question. J’aurais bien voulu que Kosh se montre un peu plus loquace pour une fois. Mais il est parti et Dieu sait quand il va revenir, ni même s’il est parti à cause de Na’Lak. Bon, à moins qu’elle ne provoque des problèmes, je clos l’enquête.

GARIBALDI : Jeff !

SINCLAIR : c’est l’affaire de G’Kar, pas la nôtre. On va accroître les mesures de sécurité sur les fichiers sensibles et vous garderez un oeil sur elle. C’est tout pour ce matin, rompez.
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Un croiseur de guerre Minbari

Neroon était assis au poste de commandement, l’oeil sombre, le visage fermé. La guerre avec la Terre avait pris fin il y avait plus d’une décennie maintenant et lui, Neroon se trouvait à la tête d’un des meilleurs bâtiments de la Flotte qui ne patrouillait que le vide intersidéral depuis 11 ans. La guerre, ha ! Le Conseil Gris leur avait donné l’ordre de capituler alors qu’ils avaient la Terre à leur merci, quelques heures de plus et les Terriens auraient payé pour le meurtre de Dukhat et au lieu de ça... Il avait ce goût de cendre dans la bouche depuis ce jour maudit.

Aujourd’hui, le Conseil Gris lui déniait de nouveau le droit à la vengeance, pire, il menaçait ainsi de déshonorer l’entière caste des guerriers, dont le prestige avait déjà été mis à mal par la destruction de l’Etoile Noire et leur reddition lors de la bataille de la Ligne. Les religieux avaient pris une trop grande importance au sein du Conseil Gris, il fallait que ça change, peu importe le prix.

NEROON : contactez Xðren et passez-moi la communication dans ma cabine, canal de sécurité.

Le Minbari chargé des communications le regarda, interrogateur mais obéit sans discuter. Xðren était un paria, l’un des dissidents de la caste guerrière des Epées du Vent, l’un de ceux qui n’avaient pas accepté la reddition et s’étaient retranchés de la société minbarie en signe de protestation. Depuis, ils menaient des actions coups de poing contre les intérêts de la Terre. Neroon avait toujours respecté les décisions du Conseil Gris, jusqu’à ce jour du moins, mais il était fatigué d’obéir sans comprendre. Dukhat était mort, tué par les humains sans raison, sans provocation de leur part. Plusieurs de ses amis, un de ses frères qui servaient à bord de l’Etoile Noire avaient péri et ils avaient dû se rendre alors que la victoire finale était à portée de main. Il comprenait les Epées du Vent, sans le Shay’Alit, son chef, il les aurait rejoints bien plus tôt. Le Shay’Alit était mort à son tour et Neroon n’avait plus rien... que ce goût de cendre dans la bouche.

LE SOLDAT MINBARI : j’ai Xðren sur le canal vert.

Neroon s’inclina et sortit prendre la communication, le sort en était jeté.

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Bien plus tard dans la journée, dans les jardins de Babylon 5.

Na’Lak s’ennuyait ferme, G’Kar était parti depuis le matin sans rien lui dire. Elle savait qu’il avait du travail, sans doute une réunion du conseil de Babylon 5 ou des négociations avec quelque ambassadeur. Le fait est qu’elle aurait voulu l’accompagner mais il avait fermement refusé. Elle avait essayé de se brancher sur ISN et le réseau interne de la station, plus par ennui qu’autre chose mais son écran avait été purement et simplement saboté. La confiance régnait...

Après une autre visite au Z°calo, finalement assez décevante, elle se retrouva d’elle-même dans les jardins de la station qu’elle avait découvert avec un plaisir immense lors de la réception. Narn était si dépourvue de verdure que rien que la vue d’une touffe d’herbe la ravissait. Alors, le jardin hydroponique, c’était un luxe inégalé après six ans passés pour la plupart du temps sous terre. Na’Lak était assise à même le sol quand le choc d’un corps se jetant sur elle la fit se retrouver à plat ventre, face écrasée contre la terre humide. Na’Lak essaya de se dégager, se tordit, jura mais sans pouvoir desserrer l’étreinte de son adversaire.

NA’TOTH : qu’est-ce que tu faisais avec Mollari ce matin ? Tu lui vendais des informations, pourriture !

NA’LAK (à moitié étranglée et qui continuait de se débattre) : Ta place est à la cuisine avec les domestiques, avec qui tu as couché pour avoir ce boulot ? Ta cervelle est plus petite que celle d’un troupeau de Nandjacs !

L’insulte, pour être classique sur Narn, n’en eût pas moins son effet sur Na’Toth qui lâcha son adversaire pour lui assener des coups de pieds dans le ventre alors que Na’Lak tentait de se relever.

NA’TOTH : G’Kar est un fou s’il t’accorde sa confiance ! Il me remerciera plus tard quand je lui apporterai ta peau.

Na’Lak était pliée en deux, crachant du sang, incapable de se défendre devant la fureur de Na’Toth quand Garibaldi et trois gardes de la sécurité intervinrent, braquant leurs PPG sur la tête de l’attachée de G’Kar, qui lâcha sa proie, ses yeux rouge brûlant de colère.

NA’TOTH (hurlant) : laissez-moi l’achever ! Elle travaille pour les Centauris ! On l’a vu au bar ce matin avec l’ambassadeur Mollari !

GARIBALDI : mettez-la en cellule et prévenez G’Kar. (à Na’Lak, recroquevillée sur le sol) Ne bougez pas, les secours ne vont pas tarder, ça va ?

Mais elle n’arriva pas à répondre, tentant toujours de reprendre son souffle. Garibaldi serra les mâchoires de rage, il était chargé de la protéger et avait laissé un bleu s’en occuper. Résultat : au lieu d’intervenir, ce froussard avait attendu les renforts. Il allait lui passer un sacré savon !
______________________________________________________________________________

Le medlab, deux heures plus tard.

Na’Lak était encore endormie quand G’Kar eut l’autorisation de la voir.

G’KAR : comment va-t-elle docteur ?

DR FRANKLIN : elle va s’en remettre, ne vous inquiétez pas. Deux côtes cassées et pas mal de contusions, je lui ai donné un sédatif, elle devrait se réveiller d’un instant à l’autre. Qu’est-ce qui a pris à Na’Toth de faire ça ?

G’KAR (froidement): Na’Toth est en cellule et elle y restera jusqu’à nouvel ordre. Si Na’Lak décide de porter plainte, je n’y ferai pas obstacle. Il est temps que Na’Toth apprenne à se comporter de façon civilisée.

MOLLARI (qui venait d’entrer) : il faudrrait qu’elle soit née Centaurri pour celà, ne demandez pas l’impossible G’Karr.

G’KAR (hostile): qu’est-ce que vous venez faire ici ?

MOLLARI : mais comme vous mon cherr, je suis venu prrendrre des nouvelles. On m’a dit que votrre attaché avait sauvagement agrressé votrre fille, à cause de moi.

G’KAR : quoi ?

MOLLARI : nous avons prris un verrre ensemble cette nuit. Vous pâlissez G’Karr ? Vous l’igniorriez ?

G’KAR (attrapant Mollari par le col) : touchez à elle et vous êtes un homme mort, Mollari !

MOLLARI (agrippant G’kar à son tour): vos menaces ne me font pas peurr ! On en a maté de plus forrts que vous quand nous civilisions votrre monde de barrbarres !

DR FRANKLIN : ça suffit ! Tout le monde dehors ! Allez vider vos querelles ailleurs ! Vous reviendrez quand vous serez calmés !
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MessageSujet: la suite   la fille de G'Kar, chapitre 3 EmptyDim 12 Déc 2004, 17:09

Babylon 5, la prison.

Garibaldi ouvrit la cellule, laissant G’Kar entrer et refermant derrière lui. Na’Toth se leva aussitôt, craignant la colère qui se lisait dans les yeux de G’Kar.

G’KAR : qu’as-tu à dire pour ta défense, Na’Toth ?

NA’TOTH : je suis désolée de vous avoir mis dans l’embarras, ambassadeur, j’aurais dû faire celà plus discrètement.

G’KAR (furieux): Non, tu aurais dû venir me parler d’abord et faire marcher ta cervelle ! Si Na’Lak avait des informations à vendre à Mollari, crois-tu qu’elle serait allée le voir au vu et au su de tous, dans un bar fréquenté par des Narns ?

NA’TOTH : qu’est-ce qu’elle allait faire là-bas alors ? A cinq heures du matin et sans vous prévenir ? Je croyais...

G’KAR (la coupant assez sèchement): tu crois trop et tu ne penses pas assez, tu la hais n’est-ce pas, pourquoi ?

NA’TOTH (avec véhémence): je ne lui fais pas confiance et vous ne devriez pas non plus. Elle espionnait le Kha’ri, pour qui, sinon pour les Centauris ? Et voilà qu’elle voit Mollari en pleine nuit, et vous, vous trouvez ça normal ? Vous l’aviez démasquée, elle a vendu les traîtres du Kazdrela pour sauver sa peau et si elle a tué Kel’Doch, ce n’est pas tant pour vous sauver que pour l’empêcher de parler. Que vous ayiez envie de la mettre dans votre lit, je peux comprendre (G’Kar changea de visage) mais de là à lui accorder votre confiance...

G’Kar pâlit, il n’avait pas pensé à cette possibilité, et si Na’Toth voyait juste ? Il l’a mis au courant des derniers événements touchant à Na’Lak.

NA’TOTH : je le sentais, elle travaille pour les Centauris !

G’KAR (paraissant soudain très las): Non, Na’Toth, Mollari n’a pas les moyens technologiques d’accomplir celà. Je comptais la surveiller -discrètement- mais après ce que tu as fait, la discrétion...

NA’TOTH : je ne savais pas. Allez-vous me laisser en prison ? ça la rassurerait, elle penserait que vous ne la soupçonnez pas.

G’KAR : tu ne restes pas ici, tu vas repartir pour Narn. Tu es renvoyée.

NA’TOTH : je vois...

G’KAR : non, tu ne vois rien du tout ! Ton exil ne sera qu’apparent, je veux que tu mènes une enquête plus approfondie sur toutes les communications qu’elle aurait pu avoir, intérieures ou extérieures, les liens avec le Kazdrela, avec les autres novices et essaie d’obtenir un rapport plus détaillé sur la nacelle de survie. Ainsi, l’opération ne sera pas gênée par mon aveuglement, c’est bien celà que tu sous-entends, non ? Mais je veux de l’objectivité et des preuves, pas de ragots ni de préjugés racistes.

NA’TOTH : entendu, vous aurez un rapport tous les deux jours.

G’KAR : bien. Tu peux sortir. J’ai dit à Garibaldi que Na’Lak ne portait pas plainte et que tu étais virée, alors... prends l’air approprié.

Tapant sur la porte de la cellule pour se la faire ouvrir, G’Kar et Na’Toth sortirent, l’ex-attachée diplomatique arborant un visage sombre et les machoires serrées.
______________________________________________________________________________


Medlab

Vir sourit. La jeune femme venait de se réveiller et de trouver la longue boîte posée près d’elle. Il se rejeta dans l’ombre, par discrétion, tandis qu’elle l’ouvrait. Un sourire lent illumina son visage tuméfié tandis qu’elle découvrait son contenu. Bien, Londo serait content, Vir sortit sans rencontrer G’Kar qui arrivait à son tour.

G’KAR : le docteur Franklin m’a prévenu que tu étais enfin réveillée. Comment ça va ?

Il l’aida à se lever et à mettre ses lourdes bottes de cuir cloutées.

NA’LAK : j’ai l’impression d’avoir été piétinée par une horde de shtr’aals, mais le docteur m’a dit que je pouvais rentrer. Le labo est bien équipé, il a pu réparer mes côtes, je dois juste rester bandée pendant 2-3 jours. Quant à mon oeil, ça va dégonfler. Garibaldi est passé me dire que vous aviez renvoyé Na’Toth ?

G’KAR : c’était ça ou six semaines de prison, Na’Toth a préféré partir.

NA’LAK : elle n’a rien compris, je n’ai rien pu lui expliquer, je suis désolée, vous n’avez plus d’attaché... par ma faute.

G’Kar la soutint tandis qu’ils marchaient dans les longs corridors de la station.

G’KAR : on va parler de tout ça tranquillement, dans mes quartiers. Et d’abord, qu’est-ce que c’est que cette boîte ?

Na’Lak s’arrêta net, surprise.

NA’LAK : ça ne vient pas de vous ?

G’Kar fit un signe de dénégation, s’empara de la longue boîte de bois précieux et l’ouvrit. Une fleur de G’Quan reposait sur un bouillonnement de soie dalnéenne noire.

G’KAR (pâlissant de rage contenue): qui t’a offert celà ?

NA’LAK : je l’ignore, la boîte était à côté de mon lit quand je me suis réveillée. En voyant que c’était une fleur de G’Quan, j’ai tout de suite pensé à vous.

Ils avaient gagné les appartements de l’ambassadeur et G’Kar l’aida à s’asseoir dans le fauteuil de son salon privé. Et sa colère explosa.

G’KAR : c’est Mollari, n’est-ce pas !?! Na’Toth m’avait prévenu mais je n’ai pas voulu la croire !

NA’LAK : enfin, c’est ridicule, pourquoi l’ambassadeur Mollari m’offrirait-il une fleur de G’Quan ? Elles sont très rares, donc très chères et je ne vois pas pourquoi...

G’KAR : ah non ? Et que faisais-tu avec lui au milieu de la nuit dernière ?

NA’LAK : je ne pouvais plus dormir, ça fait six ans qu’on me tire du lit à 4h30 pour la prière de l’aube, j’avais faim et je ne voulais pas non plus vous réveiller, alors, je suis sortie. Le « Jocker Noir » est un des rares bars ouverts à cette heure, j’ai vu l’ambassadeur, je suis allée lui parler, c’est tout. Enfin, si j’étais de collusion avec lui, croyez-vous vraiment que je serais assez stupide pour être aussi peu discrète ? Tous les Narns de la station savent qui il est et qui je suis, c’est ce que j’aurais voulu dire à Na’Toth mais elle n’était pas en état de réfléchir. Si c’est Mollari qui m’a envoyé cette fleur, celà prouve surtout qu’il essaie de semer le doute dans votre esprit, je suis navrée qu’il soit parvenu à ses fins.

G’Kar se calmait petit à petit.

G’KAR : j’ai du mal à croire que tu sois allée le voir pour le seul plaisir de sa compagnie.

NA’LAK : il était saoul comme... comme un Centauri, alors le plaisir de sa compagnie, hein.(elle fit la grimace) J’avais pensé lui soutirer quelque information intéressante mais il faut croire qu’il n’avait pas assez bu. Ambassadeur... père, je..., j’avais remarqué que je lui plaisais, je n’en étais pas certaine mais je pensais qu’il y aurait peut-être moyen d’apprendre des choses en me montrant moins agressive, en jouant la carte de la pauvre petite humaine amnésique obligée de vivre parmi les Narns. Avec un verre ou deux de plus, qui sait ?

G’KAR (dangereusement calme): et avec qui d’autre joues-tu cette carte, Na’Lak ?

NA’LAK : qu’est-ce que vous voulez dire ?

G’KAR (lui jetant les analyses et les conclusions de Franklin à la tête) : Lis !

Après quelques instants, elle releva la tête, l’air effaré.

NA’LAK : qu’est-ce que je suis ? Vous le savez, dites-le moi !

G’Kar fixa intensément son regard, si elle mentait, c’était une sacrée comédienne.

NA’LAK : je vous en prie, dites-moi ce qu’ils m’ont fait !

G’Kar haussa les épaules et se versa un verre. Au prix d’un douloureux effort, elle se leva du fauteuil pour l’agripper par le bras et le forcer à lui répondre. Elle leva la tête vers lui et il lut la peur dans ses yeux.

G’KAR : je l’ignore, Na’Lak. Je ne vois que les Vorlons, leur race est la plus ancienne que je connaisse.

NA’LAK (totalement désemparée) : je serais Vorlon ?

G’KAR : rien n’est moins sûr, peut-être quelqu’un d’une autre race qui leur aurait servi de cobaye. Il y a eu beaucoup d’expéditions dans l’espace Vorlon : les Terriens, les Minbaris, les Centauris, certains mondes de la Ligue aussi et même des Narns y sont allés, personne n’en est jamais revenu.

NA’LAK : mais pourquoi ? Que veulent-ils de moi ? Je ne me souviens de rien, de rien !

Elle sentit le nez lui piquer, les larmes lui mouiller les joues et elle tourna la tête vivement pour que G’Kar ne s’en aperçut pas, mais sa main gantée de cuir noir vint lui essuyer les yeux, doucement.

G’KAR : Ne pleure pas, je ne le supporte pas.

Il se pencha vers elle et l’embrassa.
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